Publié le: 3 octobre 2025
Une nouvelle éclosion de cyanobactéries a frappé notre lac la semaine dernière. Pour les riverains, ce n’est pas seulement une nuisance visuelle ou un enjeu de santé publique — c’est une menace réelle pour notre qualité de vie et notre patrimoine.
Selon une étude publiée en 2021 par les HEC Montréal, la présence de cyanobactéries dans un lac peut faire chuter la valeur des propriétés riveraines de 52,2 % en moyenne
Autrement dit, les familles se retrouvent avec un actif qui perd de sa valeur, difficile à transmettre ou à vendre.
Le plus grand danger
Au-delà de la cyanobactérie qui flotte à la surface, des arbres abattus ou des vagues qui gruges les rives. C’est le réflexe de ne pas agir. Celui qui nous pousse à minimiser, à remettre à plus tard, à croire que « ça va se régler tout seul ». Pour mieux comprendre l’état de notre lac et les solutions possibles, nous vous invitons à visionner le vidéo «l’eau entre nos mains»
On attend que les algues envahissent le lac. Que les poissons meurent. Que les enfants ne puissent plus se baigner. Et quand on se rend compte de l’ampleur du problème, il est souvent trop tard. C’est ce qui s’est produit dans différents lacs au Québec
Ce réflexe de l’inaction est humain. Il est confortable. Il évite les conflits, les décisions difficiles, les changements d’habitudes. Mais en environnement, chaque jour perdu est une blessure de plus à notre territoire. Et chaque blessure coûte cher — en biodiversité, en santé, en qualité de vie, en patrimoine.


