Mot du responsable du comité de l’environnement
L’association des propriétaires du lac Sept-Îles (APLSI) est dédiée au mieux-être des résidents du lac Sept-Îles et vise le resserrement des liens autour de notre lieu d’intérêt et de préoccupation commun : le lac.
Protéger l’environnement, c’est préserver la survie et l’avenir de l’humanité. Chez nous, l’environnement c’est principalement protéger notre lac et l’aider à bien vieillir pour nous permettre d’en profiter encore longtemps. Encore cette année, plusieurs dossiers retiennent notre attention.
Les priorités du comité de l’environnement de l’APLSI pour l’année 2024 sont :
- Réduire les apports en phosphore dans le lac;
- reliés aux installations septiques;
- reliés au brassage des sédiments du lac par les embarcations.
- Prévenir l’introduction et la propagation du myriophylle à épi;
- Informer, sensibiliser et mobiliser les résidents du lac en ces matières;
- Poursuivre la prise de mesure des données de base (profils d’oxygène et de température, transparence de l’eau, etc.) et les communiquer aux résidents.
Que ce soit pour partager des avis ou toute autre information, nous vous encourageons fortement à interagir avec nous en utilisant l’adresse courriel: info@aplsi.com
Pierre Gourdeau, Responsable du Comité de l’environnement de l’APLSI
Membres du comité : Simon Fleury, Pierre Gourdeau, Nathalie Maheux, Georges-Émile Paradis, Guillaume Plamondon, Luc Proulx et Marc Rondeau.
FOIRE AUX QUESTIONS
- Algues bleues
- Animaux sauvages
- Bande riveraine
- Déboisement et coupe d’arbres
- Descente à bateaux
- Eutrophisation/ vieillissement prématuré du lac
- Installation septique
- Plantes envahissantes
- Renaturalisation des rives et des tributaires du lac
- Utilisation du plan d’eau
Consultez sur le site la brochure : Le myriophylle à épis, petit guide pour ne pas être envahi (aplsi.com/publications)
C’est important de ne pas l’arracher, ça risque de faire des brins qui vont se reproduire ailleurs dans le lac. Signalez le à l’APLSI par courriel (info@aplsi.com) ou au 418-337-3232.
Le Myriophylle à épis est une espèce de plante aquatique exotique envahissante (PAEE) eurasienne. Une fois dans un plan d’eau, elle va s’installer et progresser au détriment des autres plantes aquatiques endogènes et envahir le plan d’eau.
Dans les zones peu profondes du lac, la vitesse maximale est de 5 km/h. Au lac Sept-Îles, les zones peu profondes sont : l’entrée et le lac des Aulnaies, la décharge du lac en face du Manoir, la baie du Camp Portneuf, la baie Vachon, l’entrée et la rivière du lac au Chien, la passe entre l’île Ouellet et l’île Genois et en face du Club nautique.
- Risque à la sécurité
- Brassage des sédiments de fond par les vagues et l’effet des hélices
- Relargage du phosphore des sédiments dans la colonne d’eau
- Érosion des rives
- Nuisance par le bruit
- Diminution de la valeur récréative du lac pour les activités sans moteur
- Planter vos plants par temps frais
- Disposer vos plants en quinconce
- Ne pas ajouter de fertilisant
- Recouvrir de paillis le sol mis à nu
- N’oubliez pas d’arroser vos plants
Myrique baumier, Saule arbustif, Vigne vierge, Spirée à large feuille, Dierville chèvrefeuille; ces plants sont de petits arbustes qui n’obstruent par la vue sur le lac et qui embelliront votre propriété.
Tout propriétaire doit renaturaliser la rive de son terrain, au minimum sur 5 mètres si le terrain est plat et sur 7,5 mètres si la pente du terrain est supérieure à 30%. Il est recommandé d’utiliser des plantes indigènes, plus rustiques et de diversifier la taille ainsi que les espèces des plantes.
Depuis le 30 septembre 2014, tout propriétaire riverain doit renaturaliser la rive de son terrain selon les dispositions prévues au Règlement 499-12 de la municipalité.
Un quai par propriété est permis pour une embarcation sur le lac. Sa longueur, sa largeur, son empiètement dans le littoral et sa localisation doivent respecter les normes du règlement de zonage de la ville. Le règlement est disponible sur le site web de la Ville de St-Raymond (chapître 17.4.4).)
L’aménagement d’une ouverture ou d’un sentier donnant accès au lac est assujetti aux normes du règlement de zonage de la municipalité et l’obtention d’un permis au service d’urbanisme est obligatoire avant de débuter les travaux. Une seule ouverture d’une largeur maximale de 3 mètres (5 mètres pour les terrains de plus de 50 mètres de rive) est autorisé par terrain. Cette ouverture doit former un angle d’au plus 60 degrés par rapport à la ligne de rivage.
La vidange périodique est importante: aux deux ans pour les propriétaires permanents et aux quatre ans pour les propriétaires saisonniers. Pour les systèmes secondaires (Ecoflo, Bionest, etc.) un entretien annuel est obligatoire. Au bout de 20 ans, faites vérifier votre installation par un professionnel.
Depuis 2007, il est possible de faire vidanger par une firme spécialisée sa fosse septique sur les îles du lac Sept-Îles. Consultez l’onglet Environnement/ Installation septique sur le site.
La vidange périodique (2 ans si résidence permanente et 4 ans si résidence secondaire) permet de maintenir en fonction le champ d’épuration et d’éviter son colmatage. Elle permet ainsi de disposer de manière appropriée des boues et des eaux usées sans créer de nuisances, en particulier la contamination des eaux de puits, des sources d’alimentation en eau potable ou des eaux superficielles.
L’eutrophisation d’un lac est le vieillissement prématuré de celui-ci en raison des activités et interventions humaines. C’est le processus d’enrichissement graduel et accéléré d’un lac en matières nutritives (phospore et azote) par le déboisement, l’urbanisation, le rejet d’eaux enrichies par nos installations septiques et la sur-utilisation du plan d’eau avec les bateaux moteurs.
Dans la bande riveraine de 15 mètres, il est interdit de couper des arbres. Selon le règlement de zonage, pour tout terrain dans le bassin versant du lac, un minimum de 40% de la superficie du terrain doit être conservé sous couvert forestier, sans que le déboisement ne dépasse 750 mètres carrés. Avant de couper des arbres, un plan de déboisement doit être soumis à la municipalité pour l’obtention d’un permis.
Une rive végétalisée est plus stable qu’une rive engazonnée ou même qu’une rive bétonnée ou qu’un muret. La bande riveraine protège contre l’érosion des rives, filtre les nutriments et les polluants provenant des terrains adjacents, fait de l’ombrage, régularise la température de l’eau et en protège la qualité. De plus, elle améliore l’aspect esthétique des rives.
Le castor aime se nourrir de tiges, de racines, de diverses plantes aquatiques mais surtout de feuillage et de tiges d’arbres et d’arbustes. Détruire son barrage est inutile, car le castor va le reconstruire. Le piégeage est également une solution temporaire puisque d’autres castors viendront s’installer. La meilleure façon de protéger son environnement est d’entourer le bas des arbres par un grillage métallique d’environ 90 à 120 cm (3 à 4 pieds) de haut, car le castor ne grimpe pas bien.
Il n’est vraiment pas recommandé de nourrir les animaux sauvages que ce soit l’orignal, le chevreuil, le raton laveur, le renard, le canard, la bernache ou tout autre animal non domestique. Cette pratique a pour conséquence de faire perdre à l’animal son instinct de fuir les humains et de développer une dépendance envers les mains qui le nourrissent. Que ce soit en ville ou en pleine nature, les animaux sauvages n’ont pas besoin de notre aide pour se nourrir et survivre.
Depuis plus de 10 ans, l’APLSI s’est assurée de la collaboration de la Ville de Saint-Raymond pour adopter des mesures et des règlements susceptibles de diminuer l’apport de phosphore dans les eaux du lac. Les principales mesures maintenant en place sont :
- L’interdiction par règlement de l’utilisation des pesticides et des engrais sur les terrains riverains.
- L’obligation par règlement du reboisement des rives sur une profondeur de 5 mètres.
- L’identification des installations septiques déficientes et l’obligation faite par la Ville aux propriétaires en cause de rendre leur installation septique conforme.
- La sensibilisation des navigateurs favorisant une vitesse réduite lorsqu’ils circulent près des rives ou dans des zones de hauts fonds.
Prenez des photos en notant le jour et l’heure du constat;
Compte tenu que seule une analyse de laboratoire peut déterminer si cette éclosion contient des toxines nocives pour la santé, il est conseillé de ne pas prendre de chances et d’éviter de vous baigner, de toucher à l’eau ou de boire l’eau qui provient du lac où il y a présence de cyanobactéries;
Avertissez immédiatement l’APLSI (info@aplsi.com) (418-337-3232) qui pourra venir vérifier s’il s’agit bien d’algues bleues;
Rapportez cet évènement au ministère de l’Environnement en utilisant le formulaire prévu à cette fin: http://www.environnement.gouv.qc.ca/eau/algues-bv/identifier-fleurs-eau.htm
Certaines cyanobactéries produisent des toxines (cyanotoxines). Lorsque les cyanobactéries sont trop abondantes dans le plan d’eau elles peuvent être nuisibles à la santé. Certaines toxines peuvent causer des irritations de la peau, des yeux et de la gorge. Elles peuvent produire aussi des maux de ventre, diarrhée, vomissement, maux de tête et fièvre.
Au cours des dix dernières années, le lac Sept-Îles a connu quelques épisodes d’éclosion majeure d’algues bleues. Heureusement jusqu’à maintenant les analyses de laboratoire effectuées ont permis de constater qu’elles ne contenaient pas de toxines dommageables pour la santé.
La dernière éclosion mineure a été visualisée en octobre 2023.
- Éviter l’apport de nutriments (phosphore et azote) dans le lac;
- Utiliser des savons et des détergents sans phosphate;
- Vérifier et entretenir son installation septique;
- Planter des arbres et des arbustes sur son terrain;
- Ne pas utiliser d’engrais, de fertilisants sur son terrain;
- En bateau, se tenir à plus de 30 mètres des rives et éviter de faire des vagues en milieu peu profond;
- Éviter les apports de sédiments vers le lac: entretenir sa bande riveraine, éviter les fossés qui se dirige en ligne directe vers le lac, favoriser un recouvrement végétal optimum sur son terrain.
Les cyanobactéries sont aussi appelées algues bleu-vert. Elles se développent principalement à la fin de l’été ou au début de l’automne, dans les eaux chaudes, calmes et riches en nutriments (phosphore et azote). Dans un milieu aquatique, les cyanobactéries deviennent problématiques si leur population s’accroit de façon démesurée. On parlera alors d’éclosion majeure de fleurs d’eau « blooms » qui peuvent ressembler à une soupe au brocoli, une purée de pois ou un déversement de peinture verdâtre en surface.